Pendant que l’on amuse le grand public avec les aventures de la libido d’un sexagénaire, une tragédie s’amorce dans les milieux financiers et industriels. D’une part, la crise grecque fait chuter les marchés boursiers, et d’autre part, la Bourse n’a plus d’actionnaires (plus de 50 valeurs de l’indice SBF 120 valent moins de dix fois leurs prévisions de bénéfices pour 2012). "La chute des marchés tourne à la débâcle !", titre un quotidien économique. Les dirigeants d’entreprises cotées se demandent s’ils doivent racheter leurs propres actions ou s’ils doivent attendre que leurs plus forts concurrents les leur rachètent afin de favoriser une fusion.
Dans ce climat d’incertitudes économiques, les technologies de l’information et de la communication (TIC) peuvent-elles prétendre aider à la relance des activités du monde des affaires et faire repartir l’emploi ? Chacun le souhaiterait ! Cependant, les consultants d’AlixPartners lancent un cri d’alarme, car 44 % des sociétés impliquées dans les TIC sont touchées par le manque de liquidités et seront proches du dépôt de bilan dans les deux années à venir. Ces experts ont interrogé plus de mille entreprises de neuf secteurs des hautes technologies, dont ceux, entre autres, des TIC et de l’automobile. Le chiffre d’affaires de ces sociétés s’est réduit progressivement de 3, puis de 8, puis de 10 % entre 2008 et 2010. On remarque que si la demande globale augmente, le nombre de versions à produire sur le marché mondial tend encore à croître au sein de marchés de plus en plus compétitifs, ce qui réduit les marges.
Le secteur des composants électroniques est encore plus touché, puisque les investissements y sont particulièrement lourds et que les marges et les ventes se réduisent. Chaque année enregistre de gros écarts avec la précédente, soit positifs, soit négatifs. Une croissance nulle du monde des semi-conducteurs est possible en 2011, avance IHS iSuppli, qui envisage incertitudes et instabilité de ce marché jusqu’en 2013.
Le niveau d’endettement des sociétés est élevé dans le secteur des télécommunications du fait des nécessités poussées par la compétition, les acquisitions et le provisionnement pour de longs travaux de R&D. Entre les grandes sociétés et les petites, l’écart augmente de plus en plus pour ce qui concerne les marges et le taux d’autofinancement par rapport au chiffre d’affaires. Le rythme de progression des nouvelles technologies devient démentiel, particulièrement pour ce qui concerne la course au haut débit mobile qui exige de gros investissements dans toutes les directions. Potentiellement, reprend AlixPartners, près de la moitié des entreprises du secteur des technologies de l’information est menacée d’absorption ou de faillite dans les deux années à venir.
Pour le secteur automobile, AlixPartners estime que les risques de faillite relatifs aux fournisseurs automobiles continuent d’augmenter. Près de quarante pour cent des fournisseurs nord-américains et un quart des fournisseurs mondiaux risquent l’insolvabilité fiscale dans les deux années à venir. L’étude montre aussi cependant que l’industrie automobile reste un secteur privilégié pour les sociétés bien gérées. Les fournisseurs et les constructeurs automobiles sont à la croisée des chemins. Plus d’un tiers d’entre eux risquent de devenir insolvables dans les 24 mois qui viennent à moins de prendre des mesures correctives. Il leur faudrait disposer d’une bonne stratégie et l’exécuter à la perfection. Est-ce à dire que le projet de système de transport intelligent (ITS) et que celui des composants associés sont aussi menacés ? Et que prévoir au niveau de l’emploi des salariés, cadres, techniciens qualifiés ou simples employés ? Par prudence, les médias du monde de l’information regardent ailleurs ! www.alixpartners.com www.isuppli.com/
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