Les industriels des technologies de l’information veulent à la fois dominer leurs concurrents et triompher de la présente crise économique. Dans ce but, ils proposent une nouvelle approche commerciale qui paraît cohérente. Les capacités des cœurs des processeurs des terminaux de données, le prix des licences de logiciels et le coût d’accès à la Toile constituent les nouveaux paramètres du jeu de Monopoly construit autour du "Cloud Computing". Combats de géants, qu’en l’absence d’un gouvernement mondial, personne ne peut arrêter, quelle qu’en soit l’issue ! Les instances de réglementation assistent, comme nous-mêmes, en spectateurs, à ce nouvel aspect de l’évolution des TIC.
Le succès de l’iPhone
Au 15 juillet 2009, plus d’un milliard et demi d’applications auraient été téléchargées depuis l’Apple Store de Apple. Les 65 000 applications préparées par Appel auraient été rejointes par celles créées par plus de 100 000 développeurs externes. Le principe utilisé par Apple aurait stimulé l’imagination de ses challengers, tels que Google, Microsoft, Nokia, Palm et RIM. Si Apple ne représente qu’une faible proportion des terminaux mobiles actuellement en service, sa démarche originale a stimulé le marché des "Smartphones", terminaux mobiles qualifiés d’intelligents, qui deviennent maintenant de simples terminaux mobiles, tels que le public les aiment, même s’ils sont un plus coûteux. La structure de leurs logiciels, qui a permis cette évolution dans le domaine des mobiles, a fait la différence commerciale et elle ouvre de nouvelles voies aux ordinateurs portables. La compétition entre les grands du grand domaine des terminaux, tout modèle confondu, va prendre une nouvelle orientation.
Google contre Microsoft
Depuis plusieurs mois, Google offre des services en ligne gratuits (messagerie, tableurs, traitements de texte, services d’imageries photographiques, etc.). Aujourd’hui, Google propose à titre gratuit pour l’été 2010, Chrome, son propre système d’exploitation pour ordinateurs, ce qui constitue ainsi une attaque directe contre Microsoft, propriétaire de 90 % des systèmes d’exploitation Windows sur ordinateur personnel. Mais sur le marché des OS, Linux, en Open Source, a déjà du mal à s’imposer et le nouveau Windows 7 de Microsoft se vend actuellement très bien. Néanmoins, en réponse, Microsoft propose un nouveau moteur de recherche Bing, concurrent de celui de Google. Les rivaux s’affrontent sur un terrain qui bouge !
Twitter a été piraté
La stratégie du site de mini blocs notes Twitter, qui utilise les services de dématérialisation informatique de Google, a été divulguée sur internet en février dernier. L’affaire a mis en émoi la Silicon Valley, car des milliers d’Internautes ont eu accès à des centaines de documents, ainsi qu’à la stratégie de Twitter. L’affaire suscite des doutes, particulièrement du côté de Google, d’autant plus gênant pour Google qui multiplie par ailleurs les initiatives pour pénétrer le marché des entreprises. L’informatique "dématérialisée" (Cloud Computing), qui consiste pour une entreprise à utiliser la puissance de calcul et de stockage disponible sur la Toile pour réduire (en principe) ses dépenses, est le nouvel objectif qui préoccupe les survivants de la crise économique au sein des nouvelles technologies. Mais, pour une entreprise cliente, Google Apps est-il sécurisable ? "That is the question !".
La révolution en cours, des processeurs aux logiciels !
Le combat oppose principalement Intel, qui détient aujourd’hui 80 % de part de marché dans les ordinateurs légers (notebooks) à celui qui est présenté comme le leader de demain, ARM, qui devrait couvrir 55 % de ce même marché, mais qui en 2012, devrait être trop fois plus important.
La structure du microprocesseur de ARM, repose sur le Cortex-9, ce qui devait être favorable aux usages en "Cloud Computing" (informatique à distance), le système d’exploitation de Chrome ayant été justement conçu pour des usages en "Cloud Computing". ARM utilise un système d’exploitation ouvert (Linux operating system), qui est gratuit, ce qui permet une économie de 35 dollars par rapport à Microsoft par appareil, mais qui, par contre, n’est pas associé à beaucoup de logiciels applicatifs.
L’OS de Google, basé aussi sur Linux, dispose d’une vaste panoplie d’applications, mais qui ne sont disponibles qu’en Cloud Computing et en conséquence, sur des notebooks à 55 dollars équipés du processeur d’ARM. Le système d’exploitation Chrome de Google devrait être disponible au cours du second semestre 2010 avec utilisation des processeurs x86 d’Intel ou de ceux de ARM. Microsoft, pour le moment, entend préserver le marché des ordinateurs classiques et des "notebooks". Pour les Notebooks, Google aurait créé un OS dérivé de celui utilisé pour les terminaux mobiles Android.
En quelque sorte, le prix élevé payé hier en licence de logiciels à "Monsieur de Microsoft" est fortement concurrencé par les offres de ses challengers, à condition toutefois, de payer une prime à la société Hewlett-Packard (imprimante bon marché, mais dont l’encre est très coûteuse) et aux connexions mobiles (terminal mobile presque gratuit, mais abonnement mensuel très élevé – mais qui devrait bientôt s’orienter à la baisse, etc.). La stratégie commerciale, résultat de travaux intellectuels hautement pensés et mûrement réfléchis, devrait bientôt porter les ventes des notebooks d’ARM vers les sommets les plus hauts du monde. D’autre part, rien de ce qui a été accompli hier ne pourra égaler ce que donnera le Cloud Computing demain, en richesses et en nombres d’application ainsi qu’en convergence d’applications sonores, textuelles, vidéo, etc. La Toile ne sera gratuite qu’en apparence ! Et pour faire plaisir à tout ce joli monde, les exploitants de réseau sont prêts à baisser fortement leurs tarifs ? Mais qui va croire pareille information ?
BT se lance dans le "nuage informatique"
C’est parti chez BT ! British Telecom va proposer aux entreprises des services informatiques sur la base du "Cloud Computing" avec l’aide de Microsoft. L’ensemble de logiciels "The Business Productivity Online Suite (BPOS)" sera mise à la disposition des entreprises, sur contrat incluant l’assistance, la mise à jour et la maintenance à distance. Ces applications comprennent les logiciels de communications suivants : Exchange Online, SharePoint Online, Office Communications Online et Office Live Meeting, qui seront intégrés dans le réseau du XXIème siècle (21’CN) réalisé entièrement en technologie NGN. Le service vocal appliqué aux réseaux privés virtuels (Onevoice) sera associé à cette offre ultérieurement. "Mais, Votre Honneur, qui assurera donc la sécurité" ?
Cloud Computing Assumption Buster Workshop , Le 21 Octobre 2011, à Gaithersburg, MD, Etats-Unis, The National Coordination (...) ... [suite] Conference on the Economics of Information and Communication Technologies, Les 30 Septembre et 1er Octobre 2011, à Télécom ParisTech, à Paris, La Conférence rassemblera (...) ... [suite]