"Pour supprimer les effets de la crise économique, posons de la fibre optique et passons au super gros débit ! Que la fibre soit, et la crise passera !" Les hommes politiques de chaque côté de l’Atlantique ont réellement des idées faciles à retenir.
Ce n’est pas un Gigabit par seconde qui va changer le niveau de vie des chômeurs et des salariés ! Il en faudrait un peu plus ! Bien entendu, traiter des logiciels libres, ou de IPv6 est un peu plus complexe et difficile à faire passer auprès des électeurs contribuables.
Pourtant, sans entrer dans les détails, des communiqués de presse récents ont abondé dans le sens du "numérique à tout prix". Une précipitation médiatique qui pourrait ressembler étrangement au sauvetage des banques ! Y aurait-il donc un lien ?
Internet, catalyseur de la (future) prospérité américaine ?
Avec 20 millions d’Américains sans accès à Internet, les Etats-Unis demeurent à la traîne dans la pénétration du haut débit par rapport aux pays européens et asiatiques. Un peu plus d’un tiers des foyers aux revenus de moins de 50 000 dollars par an ont un accès au haut débit. Par ailleurs, selon "l’OECD Broadband Statistics", les Etats-Unis se classaient fin 2007 à la 22ème position des services les moins chers, alors que la France est 8ème.
A Los Angelès, le directeur de Free Press et organisateur de "InternetforEveryone.org" a expliqué : "Internet transforme notre démocratie et notre économie. Avec sa diversité, sa créativité, sa population multiculturelle et son unique relation dans l’économie de l’information, Los Angeles est l’endroit idéal pour inaugurer l’Internet pour tous". Un plan regroupant les idées relatives à un Internet meilleur aux Etats-Unis vient à point nommé dans le contexte politique actuel. En effet, les TIC et Internet font partie du plan économique du nouveau Président et ils devraient permettre la création, ou du moins la sauvegarde d’un grand nombre d’emplois. Les Etats-Unis ont perdu 533 000 emplois en novembre 2008, un triste record en près de 30 ans, qui fait monter à 2 millions le nombre d’emplois perdus depuis les débuts de la récession. Mais est-ce l’Internet en lui-même ou la qualité de ses services qui seront utiles à l’économie nationale et internationale ? Et en quoi le haut débit serait-il indispensable à l’économie américaine ? La bonne gestion des portails et la qualité de l’information diffusée ne passent-elles pas avant le "super hyper gros débit" ? [www.oecd.org]
Google demanderait la priorité sur Internet
Google aurait entamé des négociations avec AT&T et Comcast pour que ses contenus passent en priorité sur leurs réseaux, lesquels sont, par ailleurs, proches de la saturation. La mise en œuvre des terminaux portables à haut débit n’est pas étrangère à cette demande. Bien qu’affichant une neutralité de principe, Google aimerait bien que les fournisseurs d’accès pratiquent une certaine distorsion de la concurrence. Techniquement parlant, le très haut débit ne peut pas être accessible à tous, que ce soit sur la fibre ou sur le satellite. Il existe une heure de pointe dont les effets pourraient être sans doute masqués par des investissements importants. Mais avec la crise économique que le monde connaît aujourd’hui, la nécessité de ces milliards ne parait pas être une évidence ! Google devra trouver une autre solution.
La fibre, dans le réseau d’accès français
Au début de 2008, 8 millions de foyers japonais, 6 millions de foyers américains et un million d’Européens étaient raccordés au très haut débit grâce à la fibre optique. Le rapport relatif à la fibre optique, rédigé par Laurent Depommier-Cotton, rappelle que 20 milliards d’euros au rythme d’un milliard par an seraient nécessaires pour donner aux Français le câblage de distribution à 100 Mbit/s. Après de nombreuses discussions sur ce thème, les quatre exploitants Free, Numericable, Orange et SFR, ont accepté de collaborer pour déterminer la meilleure manière de mutualiser leurs fibres et accélérer le déploiement du très haut débit en France. Un comité de pilotage commun, animé par l’Arcep, évaluera les installations expérimentales des exploitants, afin de définir les meilleures pratiques communes à retenir en technologie dite monofibre (une seule fibre, posée par un exploitant alimente plusieurs abonnés) et en multifibre (une fibre par exploitant et pour chaque abonné). Orange et SFR, partisans du monofibre, tout comme Numericable, ont déjà signé un accord de mutualisation en septembre dernier. Les trois exploitants disposent d’un parc de 3 millions de logements, où au moins deux d’entre eux sont présents, pour tester la mutualisation en monofibre. Numericable a un potentiel de 104 000 clients et Orange en a câblé 14 200. Mais tous les clients sont-ils intéressés par ces hauts débits ? Et où sont les services majeurs ?
Diffusion des TIC en France
Selon un rapport établi par le CGTI et l’ARCEP, une nouvelle progression des équipements et des usages numériques est constatée dans la société française. Les équipements en ordinateur et en accès Internet continuent leur progression chez les résidentiels. Les deux tiers (67 %) des adultes disposent d’un ordinateur à domicile et 58 % des adultes ont accès à Internet ; au total, 72 % des individus ont accès à un ordinateur à leur domicile ou au travail. L’usage fréquent d’Internet devient majoritaire en France : plus d’un individu sur deux (57 % exactement) utilise Internet au minimum une à deux fois par semaine. Plus du tiers des individus se déclarent insatisfaits par la rapidité de leur connexion Internet pour tous leurs usages. L’objectif du Gouvernement français pour le développement de l’accès à très haut débit est fixé à 4 millions d’abonnés d’ici 2012. L’équipement en téléphonie mobile se renforce avec 78 % des individus équipés contre 75 % l’an passé. L’équipement en téléphone fixe se confirme avec 85 % des adultes équipés, cette reprise étant liée au succès du "service triple". La téléphonie par Internet connaît aussi une avancée de 10 points par an. La TNT progresse (31 % en 2008) et l’ADSL gagne de nouveaux clients (17 % de croissance contre 7 % en 2006). Le commerce par Internet connaît un certain engouement également. Alors que le chiffre d’affaires britannique des ventes en ligne a progressé de 15 % au cours du dernier trimestre 2008, on déplore en France la disparition récente de la Camif et des problèmes rencontrés par certains spécialistes de la vente par correspondance. Il faut aussi apprendre à utiliser les nouvelles technologies !
Ne faudrait-il pas garder la télévision analogique ?
Pendant que les instances françaises se précipitent pour établir le calendrier définitif de l’extinction de la télévision analogique en France, la NTCA américaine (association des exploitants de réseau câblé) propose un délai de trois mois pour finaliser la mutation du passage de l’analogique au numérique, ceci afin de réduire la période de confusion. En effet, il semble que les foyers américains aient confondu les avantages des écrans plats avec ceux de la télévision numérique. De plus, les foyers américains ont découvert que désormais, les bouquets de programmes (numériques) de Comcast Corp. (CMCSA) et de Time Warner Cable seront plus coûteux que les programmes analogiques d’hier. L’Union des consommateurs américains s’en est plainte auprès des sénateurs, lesquels ont alerté la FCC. Une campagne d’information de trois mois est donc lancée pour mieux informer les consommateurs et il a été demandé aux diffuseurs de fournir gratuitement les adaptateurs nécessaires (set-top box). Car en effet, 90 % des clients ne comprennent toujours pas pourquoi la technologie de la télévision numérique est associée à un service triple qui coûte beaucoup plus cher (60 à 85 dollars par mois) que la simple télévision analogique d’hier. Et les Français risquent bien de se trouver dans la même situation l’an prochain.
Le haut débit sauvera la télévision
Motorola prévoit la croissance des technologies LTE, WiMAX et FTTH en 2009, tirées par la vidéo. L’expansion des technologies haut débit multimédia prévue en 2009 incite Motorola à intensifier les travaux de pointe qu’il mène sur la technologie LTE (Long Term Evolution) et à étendre le déploiement de ses réseaux WiMAX et FTTH (Fibre-to-the-Home). En dépit de la conjoncture économique défavorable, la demande en matière de mobilité multimédia laisse entrevoir des opportunités pour les produits et services de Motorola.
En LTE – L’expertise de Motorola en OFDM l’a conduit à concevoir un basculement entre les technologies CDMA EV-DO Rev-A et LTE. Il est ainsi possible de déployer des services interactifs, tels que les blocs notes et la diffusion mobiles HD, la vidéo HD à la demande et les jeux en ligne. Motorola a effectué avec succès le premier essai LTE à la fréquence de 700 MHz. Le lancement de cette technologie étant prévu en 2009, Motorola est prêt à fournir les produits pour les bandes passantes de 700 MHz et 2,6 GHz vers la fin 2009.
WiMAX - Forrester estime que l’Afrique et l’Europe de l’Est offrent des perspectives de croissance prometteuses dans le domaine du WiMAX fixe. Motorola a déjà signé 25 contrats pour la fourniture de systèmes WiMAX commerciaux avec des clients dans 20 pays et livré plus de 5 000 points d’accès et des centaines de milliers de terminaux. Anticipant le déploiement commercial du WiMAX mobile à Chicago, l’infrastructure WiMAX de Motorola a subi avec succès les tests de validation.
FTTH - Motorola dessert en effet 14 millions de foyers en FTTH, dont 3,75 millions en Amérique du Nord. Hotwire Communications a sélectionné la technologie FTTH, l’encodeur haute définition (HD) MPEG-4 et le décodeur IP de Motorola pour ses services triple en haut débit.
Les utilisateurs du monde entier font part de leur désir de bénéficier du haut débit de manière fiable, quel que soit l’endroit où ils se trouvent. Le WiMAX, le LTE et le FTTH en G-PON ouvrent des solutions tangibles en haut débit dès 2009. [www.motorola.com]
Cisco maintient visuellement la pression
Pour Cisco, la visioconférence permet avant toute chose de réduire les budgets voyages des entreprises de 20 % et de multiplier par quatre le temps de contact de ses techniciens avec les clients. Le réseau doit apprendre à gérer l’image et l’augmentation de la capacité de celui-ci, si bienfaisante à Cisco, doit aussi servir les entreprises par une meilleure gestion des outils de communication. "Le temps est venu d’offrir des Webcams à tous les clients de la VPC", n’a pas encore déclaré John Chambers, car les abonnements au haut débit à 65 euros par mois ne constituent pas, du moins en France, des dépenses fiscalement déductibles. Mais cette idée est présente chez les décideurs de Cisco. Selon eux, la capacité du réseau devrait être multipliée par six en quatre ans et 90 % du trafic devrait être constitué d’images vidéo.
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