Le Congrès VDI, dédié à l’électronique automobile, s’est tenu récemment en Allemagne, à Baden-Baden. A cette occasion, la compétition qui se précise entre les normes de bus utilisées dans ce domaine industriel a été relevée par plusieurs observateurs. Le protocole MOST 150 est largement utilisé et sa dernière version est entrée en phase de production. Mais, de plus en plus, on note que l’Ethernet gagne du terrain et séduit de plus en plus de laboratoires industriels et de constructeurs, car il apparaît comme une solution pour les équipements en raison de sa sécurité, de ses performances, des communications et de loisirs en haut débit associés aux véhicules de demain, ainsi qu’à l’architecture de réseau qui se trouve située à un meilleur prix.
En réalité, pour le haut débit à l’intérieur des véhicules, les industriels ont le choix entre les protocoles MOST et LVDS (Low Voltage Differential Signaling). LVDS suppose l’emploi de câbles blindés. Le câblage de la fibre optique liée à MOST est un véritable cauchemar pour les ateliers de production. Quant à Ethernet, il suppose, pour des raisons de rayonnements électromagnétiques, de passer du câble UTP à la paire torsadée avec écran, ce qui est coûteux.
Fort heureusement, Broadcom a développé une couche physique Ethernet pour l’environnement automobile sur câbles UTP qui permet aux industriels de résoudre les questions d’EMC à un coût très intéressant. Cette solution ouvrira probablement la mise en œuvre d’applications à haut débit dans la voiture et dans les relations avec l’extérieur (car-to-x communications systems, services d’informatique en nuage, etc.). Freescale a montré qu’il était possible, avec ce protocole Ethernet, de contrôler ainsi une manœuvre de stationnement au parking à l’aide d’une caméra. En 2008, BMW fut l’un des premiers industriels à utiliser Ethernet pour relier les interfaces OBD (on-board diagnostics) sur le tableau de bord d’une voiture. Mais, à l’époque, l’intérêt portait essentiellement sur les capacités de téléchargement en Ethernet et BMW n’envisageait pas d’opérations sur le véhicule en mouvement, à cause de la présence de perturbations électromagnétiques. Aujourd’hui, on peut songer réaliser en toute sécurité un véhicule avec un réseau Ethernet de nouvelle génération, mais ce ne sera pas avant 2020, car il faut respecter les cycles de production du parc automobile, et MOST a donc encore quelques beaux jours devant lui. www.automotive-eetimes.com/
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