Dans le jargon des professionnels des réseaux, une femtocellule est un équipement privé du système cellulaire de téléphonie mobile de faible puissance, capable d’effectuer une connexion au réseau général par voie radioélectrique. La femtocellule se connecte au réseau de l’exploitant par une connexion Internet et peut accepter entre 2 à 8 communications simultanées (voix ou données).
Un peu plus puissante, la pico cellule (conçue pour un fonctionnement à l’extérieur) reste identique dans son principe à la femtocellule (faite pour les usages intérieurs), la femtocellule couvrant une dizaine de mètres alors que le rayon d’efficacité de la picocellule est de l’ordre de plusieurs centaines de mètres. Les industriels et analystes estiment que ces deux équipements devraient bénéficier d’un vaste déploiement dans les prochaines années.
Selon Infonetics Research, Samsung et Cisco, le marché des stations de bases en femtocellule devrait atteindre les 300 millions de dollars en 2011 et prendre de l’ampleur dès 2012 pour dépasser un chiffre d’affaires de 3 milliards de dollars en 2015. Le prix unitaire des femtocellules devrait se rapprocher rapidement des 100 dollars l’unité. Des alliances se sont formées entre industriels et exploitants, Samsung s’est rapproché de Verizon pour le CDMA2000 et Cisco fournit AT&T en matériel 3G. Alcatel-Lucent s’est engagé avec Vodafone ; NEC/Ubiquisys a des liens avec SFR et Network Norway et Airvana a été choisi par Sprint et KDDi.
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La récente étude publiée par ABI Research sous le titre “Small Cells : Outdoor Pico and Micro Markets,” rappelle les avantages économiques et souligne les difficultés de déploiement dans les zones urbaines, suburbaines ou rurales des équipements de picocellules pour réseau radioélectrique. Cette étude fournit des informations sur l’état de l’art et les prévisions de marché par région et par type d’interface radioélectrique. Ce marché pourrait atteindre les 8 milliards de dollars en 2016, indique ABI Research. Plusieurs industriels, dont Alcatel-Lucent, Huawei, Bel-Air, Airspan et NEC, préparent activement des modèles à prix relativement bas et dont l’installation est facile. D’autres, dont NSN, Ericsson et ZTE, développent des solutions originales, tout en tenant compte de la raréfaction des points hauts en zone de forte densité téléphonique. Le marché des picocellules s’insère entre celui des femtocellules et ceux des raccordements en haut débit réalisés sur support cuivre, fibre ou radio et les choix technico-économiques s’avèrent parfois délicats. www.abiresearch.com/research/1006138
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