L’exploitation d’un réseau est plus difficile aujourd’hui qu’autrefois. Des contraintes plus fortes et des marges plus étroites ! Le taux de croissance du marché des services dans les pays industrialisés se réduit (de 6,2 % en 2003 à 1,7 % en 2007). La diversité des offres ne facilite pas la gestion, ainsi que le montrent les quelques nouvelles glanées sur ce thème.
Le marché mondial de la téléphonie d’entreprise
Selon Frost & Sullivan, les exploitants ont mis en service 48,4 millions de lignes pour les entreprises et ils devraient porter ce chiffre à 62,1 millions en 2013. La plus grande partie de ce parc représente un remplacement naturel des équipements, avec une part affectée pour la mutation vers IP. Près de 71 % des liaisons d’entreprises sont compatibles en IP.
L’Amérique latine et l’Asie connaissent les croissances les plus fortes en téléphonie d’entreprise. L’Asie présente une plus forte propension pour les systèmes en IP. La croissance de l’équipement téléphonique est plus forte en Europe que dans l’Amérique du Nord. Cependant, cette dernière région possède un haut niveau de pénétration en IP.
Les entreprises préfèrent les migrations programmées en IP aux mutations brutales. Les fournisseurs tendent à utiliser davantage des solutions par logiciel que celles impliquant la vente de nouveaux équipements, même si quelquefois, ils proposent des équipements fabriqués en série pour rester compétitifs. Les prix n’augmentent plus comme autrefois.
VoIP Telecom et la mobilité dans l’entreprise
Marc BENOIST, Président de VoIP Telecom, rappelle que les solutions de communications impliquent l’usage du protocole IP, même lorsqu’il s’agit de répondre aux besoins des entreprises. En effet, après une première phase réussie, notamment au niveau des postes téléphoniques fixes, les entreprises et les administrations s’orientent vers la mobilité. L’attractivité des tarifs et l’évolution du Système d¹Information intégrant les applications sous IP sont au centre des préoccupations du moment. La course à l¹innovation permet d¹associer un terminal unique à une ligne fixe et à un accès de liaison radioélectrique. La convergence permet d’envisager l’usage d’un terminal unique, attaché à une tarification unique et à un numéro unique. Le PBX de l’entreprise devient un Centrex IP qui connecte entre eux les terminaux Smartphones et les terminaux mobiles bimodes GSM / Wifi ou 3G+.
La téléphonie convergente se positionne comme une technologie qui permet aux collaborateurs d¹une entreprise de conjuguer facilité d¹utilisation, pilotage unifié de leurs solutions télécoms et accessibilité en tout lieu et à tout moment. Selon les besoins des entreprises, cette approche permet de simplifier les processus de communication, de les rationaliser et d¹offrir de nouvelles perspectives, synonymes de gain de productivité et d¹économies financières. L¹essor que connaissent les solutions de convergence fixe / mobile s¹explique par la série de fonctionnalités avancées proposées par ces dernières. En effet, elles intègrent toutes les possibilités offertes par des solutions IP traditionnelles : messagerie, renvoi, gestion des conférences, file d¹attente, etc. Chaque terminal mobile peut être transformé en commutateur d’entreprise et en bureau virtuel ! Cela est rendu possible par l’intégration des environnements IP au sein du Système d¹information. [www.voip-telecom.com]
BT ouvre un réseau à très haut débit
Un beau projet est en cours de réalisation chez British Telecom, qui coûtera seulement un milliard et demi de livres britanniques, pour la desserte en 100 Mbit/s de 10 millions de foyers d’ici 2012 (et plus tard, à 1 Gbit/s si nécessaire !) ! La Coupe du monde de football n’en demandait pas tant pour les prochains Jeux Olympiques ! Mais le gouvernement de Sa Majesté a estimé nécessaire de consentir à cet effort afin de soutenir l’amour propre britannique ainsi que son économie. La révolution du haut débit permettra l’association des structures locales à celles des régions. L’Ofcom, l’instance de réglementation, a précisé les conditions d’équité liées à cet investissement. L’essentiel est que chacun y trouve son compte, investisseurs et utilisateurs, et qu’aucun frein ne vienne s’opposer à l’usage normal du haut débit. BT, qui a déployé plus de 10 millions de km de fibre optique sur le territoire national, dessert déjà 120 000 entreprises en fibre optique. [www.telecoms.com]
Le Royaume-Uni tenté par l’optique plastique
L’EPSRC britannique (Engineering and Physical Sciences Research Council) lance un projet de 7,5 millions de dollars en quatre ans pour le développement de lasers constitués par des composants à structure organique (lasers en plastique) commandés par des LED travaillant dans la gamme des bleu-vert. Ces lasers sont réputés pour assurer des fonctions de capteurs biologiques, de communications et d’instrumentation (selon Strathclyde University).
BT gère la vidéo de Cisco
Un nouveau service, appelé "BT One Source for Cisco TelePresence", combinant la technologie vidéo en haute définition de Cisco avec les services de gestion de visioconférence de BT, vient de s’ouvrir à un prix attractif au Etats-Unis. Ce service devrait bientôt être offert également en Europe et dans le monde. Tout un ensemble d’offres sont associés à cette prestation propre à séduire le plus grand nombre d’utilisateurs. La seule ombre à mentionner est que cet ensemble ne fonctionne que dans de lieux dotés d’équipements Cisco et avec des connexions compatibles avec les interfaces de Cisco. Sans doute un point de détail que BT a oublié pour réussir un déploiement mondial !
Le réseau de nouvelle génération de COLT
La société Nokia Siemens Networks a fourni à COLT, fournisseur européen de services gérés pour les entreprises, la technologie "Carrier Ethernet" nécessaire à sa plateforme MSP (Multi-Service Platform) et Sonus Networks pour son Softswitch évolué qui assure la couche "contrôle". Le déploiement de ce réseau de nouvelle génération (NGN) à travers l’Europe, apporte dès aujourd’hui des bénéfices majeurs aux clients de COLT. La gestion et la supervision des services et de la solution de transport Carrier Ethernet sont centralisées, permettant à COLT de simplifier la fourniture et la gestion des services Ethernet de bout en bout pour ses clients. La plateforme applicative de pointe, fournie par Sonus Networks, comprend des serveurs, des contrôleurs de niveau session, des passerelles et des "border controllers" (passerelles d’interconnexion). Conforme à IMS (IP Multimedia Subsystem), elle en utilise des éléments clés et prend en charge les protocoles VoIP principaux du marché. La plateforme Sonus superpose une couche de contrôle de session à la plateforme MSP et au réseau IP, permettant à COLT de proposer à ses clients une offre complète de services VoIP. Grâce à la plateforme Sonus, COLT sera en mesure d’intégrer les services et fonctionnalités voix et données d’un grand nombre d’éditeurs de logiciels en s’appuyant sur des normes ouvertes. De nouveaux services pourront désormais être développés plus rapidement qu’auparavant. [www.colt.net]
Les dix ans de Futur Telecom
Depuis plus de 10 ans, Futur Telecom, société affiliée au groupe SFR, se positionne comme le guichet unique des entreprises pour leurs solutions "télécoms et informatiques". Futur Telecom fournit aux TPE / PME des solutions globales, adaptées à leur métier et accessibles simplement : Téléphonie, accès Internet et partage d’informations, des offres complètes pour les collaborateurs sédentaires, nomades ou mobiles, accessibles à partir d’un abonnement mensuel et utilisables simplement, sans contraintes techniques. Futur Telecom commercialise ses offres à travers un réseau de distribution vente indirecte constitué d’installateurs privés, de sociétés informatiques et d’agents commerciaux. Une distribution nationale qui permet à chaque TPE / PME de disposer d’un interlocuteur local, expert de l’ensemble du catalogue de Futur Telecom. [www.futurtelecom.com]
Gestion des performances
Orange Business Services a conclu un accord avec Ipanema Technologies sur le thème du “Network Boost", un service de gestion des performances d’applications conçu pour les réseaux privés virtuels (VPN) en technologie IP/ MPLS. Les principes utilisés pour assurer une qualité de service adéquate reposent sur l’acheminement par priorité des flux, la compression de données et l’accélération des trames TCP. Network Boost est commercialisé dans 150 pays. Orange Business Services a négocié avec Ipanema pour la commercialisation de Network Boost, et il a aussi traité avec Juniper, Riverbed et Packeteer pour améliorer les performances d’autres services. Le "Network Boost” est similaire à d’offres commercialisées par d’autres exploitants, tels que BT Global Services, que Global Crossing ou que Verizon Business qui a traité avec Juniper Networks.
L’IMS : beaucoup de travail pour peu de revenus
L’IMS (IP Multimedia Subsystem) est cette architecture de réseau en cours de normalisation et d’expérimentation qui doit permettre la convergence facile entre réseaux fixes et réseaux mobiles pour la fourniture de toutes les applications multimédia. Or, il apparaît aux yeux de plusieurs spécialistes que l’IMS requiert de lourds investissements pour des revenus qui ne sont guère visibles et, pour certains, peu probables. L’IMS prolonge la vision du Réseau Intelligent. C’est un concept qui permet d’imaginer le fonctionnement de l’ensemble du réseau à partir d’une plateforme de gestion de service, mais cela ne va pas plus loin. Quand on passe à la pratique, la réalité est difficile à mettre en œuvre de façon satisfaisante.
Des clients frustrés
Seulement 16% des établissements français de plus de 6 salariés sont équipés en ToIP (téléphonie sur IP). Par défaut de formation technique suffisante, près de 60% des établissements ne connaissent pas la technologie IP. Aussi, des dirigeants d’entreprise, exerçant leur responsabilité dans les secteurs du conseil et du service, annoncent la création de Tech’Care : un exploitant de télécommunications proposant un bouquet de services unifiés. Tech’Care réunit des dirigeants de PME frustrés par les services de télécommunication proposés par les exploitants traditionnels et alternatifs, et en particulier par la qualité de service médiocre et l’absence de garantie en termes de disponibilité des exploitants à tarif réduit, et l’inadéquation des offres à l’organisation et aux besoins des entreprises (absence d’intégration des offres de messagerie, d’agenda, d’annuaire des contacts, etc.). Animés par le désir de révolutionner les services de communication offerts aux professionnels, ils se sont associés à des experts du domaine des réseaux et s’engagent à offrir aux entreprises des garanties sur la qualité, la disponibilité et la sécurité de leurs services. [www.adecastet.com]
La réduction des coûts des exploitants de réseau
Offrir des tarifs attrayants aux utilisateurs ne relève pas du miracle. Il faut étudier chaque aspect de la gestion de réseau et se concentrer sur ses responsabilités sans rester sur la vision que les instances de régulation peuvent avoir de ce métier. Par exemple, la compétition entre exploitants n’empêche pas ceux-ci de collaborer entre eux sur certains aspects (entraide en cas de surcharges ou de défaillance momentanée, copartage de liaisons ou de réseaux avec possibilité contractuelle d’échapper à des situations exorbitantes, le cas échéant, etc.). Le financement des terminaux par les exploitants constitue une très mauvaise solution. Pour parvenir à attirer la clientèle, l’exploitant s’endette au rythme d’une ou de plusieurs centaines de dollars par terminal sans pour autant être certain de garder le client et de se faire rembourser l’investissement correspondant. Sur le plan de l’externalisation de l’exploitation de réseau, si les chiffres des contrats futurs sont optimistes (plus de 18 milliards de dollars en 2012, avec une croissance de 18 % par an, selon Informa Telecoms & Media), les exploitants chevronnés savent très bien que l’on se débarrasse pas d’un problème en en confiant la responsabilité à un tiers. L’implantation de Centres de contacts à l’étranger relève de la même conclusion, et pour les mêmes motifs. L’expansion des réseaux dans le monde a conduit les exploitants européens à s’impliquer dans des acquisitions et des extensions d’activité, l’idée maîtresse étant que l’effet de masse produirait des économies d’échelle et donc des réductions de coût. Ce pari sur l’avenir est réévalué chaque trimestre par les responsables financiers et la consolidation espérée ne semble pas évidente à terme, le poids des investissements et les aléas des technologies risquant de fragiliser les parieurs. Enfin, la fraude et les erreurs de facturation entachent souvent les revenus des exploitants (entre 2 à 6 %, selon les uns ou 13 % selon d’autres sources), que ne peuvent compenser les assurances contractées à cet effet. Les réactions à ce problème sont longues à se manifester et les exploitants, bien que concurrents, étudient ensemble les moyens permettant de lutter, à un coût raisonnable, contre les pirates mauvais payeurs. [www.telecoms.com]
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