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L2TP (Layer 2 Tunelling Protocol)
Protocole de "tunnelling" créé par l’IETF sur les bases du protocole PPP. L2TP permet d’authentifier l’usager, affecte dynamiquement l’adresse, compresse les données, les crypte, sert au support multiprocole, etc. L2TP permet l’agrégation des flux des circuits virtuels des usagers venant d’un même BAS (Broadband Access Server) sur un seul PVC ATM.
LAN (Local Area Network)
Un réseau local d’entreprise (ou LAN) est un réseau informatique établi sur un domaine privé (campus universitaire, entreprise, hôpital, etc.), s’étendant de quelques centaines de mètres à 2 km. Un LAN est constitué de conducteurs métalliques, de fibres optiques, de liaisons radioélectriques ou infrarouges, sur lesquels sont connectés des terminaux de données. Son débit peut varier entre 128 kbit/s et 10 Gbit/s. Des terminaux clavier-écran peuvent communiquer avec d’autres terminaux (graphiques, bancaires, points de vente, etc.) et réciproquement, grâce aux câblages et à des commutateurs (ou des concentrateurs) qui effectuent les connexions nécessaires. L’association d’ingénieurs IEEE a rédigé les quelque 35 normes de réseaux locaux actuellement référencés dans le monde sous ce sigle.
Les données transitent sur le réseau local en utilisant une trame et un protocole de communication s’appuyant sur une méthode d’accès spécifique. Les techniques d’accès et les systèmes d’exploitation diffèrent selon la topologie et le câblage utilisés, l’ensemble de ces paramètres définissant le temps de transfert du signal utile et le débit global du système.
Trois structures principales de réseau peuvent être mises en œuvre :
la structure en anneau : Token Ring (anneau à jeton),
la structure en bus : Token bus, type Ethernet),
la structure en arbre/bus.
Le protocole de communication définit le mode d’accès des ordinateurs au réseau, le mode d’identification mutuel, la forme que les données doivent revêtir pendant la période de transit, ainsi que les procédures à observer en cas de pertes ou d’altérations des messages.
La sécurité des LAN peut être assurée par des dispositions de filtrage des adresses MAC sur les répéteurs, par les concentrateurs et les routeurs.
Des stations de travail connectées à des réseaux locaux distants (services de comptabilité ou de gestion d’unités décentralisées de grande entreprise) peuvent être reliées au moyen de logiciels. Le réseau virtuel unit les utilisateurs et leur assure un trafic adapté, une sécurité des accès et une gestion contrôlée (VLAN, Virtual LAN).
Langage parlé complété (LPC)
Aide à la lecture labiale qui n’est pas incompatible avec la Langue des Signes. Le LPC, qui complète par des codes gestuels tous les sons de la langue orale, est souvent utilisé avec les enfants sourds implantés. Le LPC évite les confusions liées aux sosies labiaux.
Langue des signes
La Langue des Signes est une langue visuelle qui constitue pour les sourds et malentendants un moyen de communication. Elle est pratiquée par plusieurs centaines de milliers de personnes sourdes en France. Les professionnels en contact avec des déficients auditifs la pratiquent (enseignants, orthophonistes, travailleurs sociaux, etc.). Elle est constituée de cinq paramètres : positions des doigts et de la main, mouvements, emplacement et expressions du visage. Elle comporte également une syntaxe (par ordre, le lieu, l’objet, les personnages, l’action) et une grammaire. La langue des signes n’est pas universelle, car chaque pays a sa propre Langue des Signes (LSF, pour Langue des Signes Française, BSL, pour British Sign Language, ASL, pour American Sign Language, etc.).
Large bande audio
S’applique à la plage de fréquences comprise entre 50 hertz et 7 kHz.
Largeur de bande
Intervalle de fréquences borné par deux valeurs F1 et F2 disponible sur un support de transmission. La largeur de bande d’un circuit est un élément déterminant pour transmettre des informations à un débit déterminé.
Latence
Retard en transmission (en seconde) dû aux traitements des signaux par les équipements et/ou à la propagation dans le milieu de transmission. Bits de latence : volume d’information reçu en retard. La latence d’un réseau ou d’une liaison s’exprime par le nombre d’éléments binaires qui sont présents sur cette connexion à un instant donné (bits de latence). Temps d’attente ou temps de révolution dans un réseau local.
LCD (Liquid Crystal Display)
Les écrans à cristaux liquides LCD sont constitués de deux dalles transparentes entre lesquelles se trouve un liquide composé de molécules de matière active faite de cristaux liquides. La couleur est produite par une lampe qui traverse les deux plaques et se trouve en contact avec les cristaux, ce qui produit les pixels constituant l’image. Un filtre polarisant rend cette lumière uniforme afin que chaque pixel reçoive une même intensité lumineuse et la lumière est filtrée en fonction de l’excitation des molécules du cristal liquide. Au repos, le cristal liquide est transparent. Lorsque la lumière passe, le pixel est illuminé et un filtre RVB lui donne sa couleur. (voir DT N°22)
LCD-TFT (Liquid Crystal Display - Thin Film Transistor)
Les LCD-TFT (voir DT N°22) sont constitués par une matrice aux intersections de laquelle on trouve un réseau d’électrodes disposées en lignes et en colonnes. L’adressage de chaque ligne et de chaque colonne est effectué de façon séquentielle par des tensions calibrées en valeurs et en temps d’affichage. Les LCD à matrice active présentent pour chaque pixel un transistor (ou une diode) en couche mince qui mémorise l’information électrique. Des filtres colorés assurent la couleur. Les performances des réalisations industrielles s’évaluent en taille d’écran (mesurée en pouces selon la diagonale de l’écran), en temps d’affichage, de contraste, d’angles de vue, de définition, de temps de réponse, de tenue en température et de longévité. Si les images produites par les LCD sont douces au regard, les LCD ont le défaut de voir mourir des cellules de pixels.
LCoS (Liquid Crystal on Silicon)
Famille d’écrans plats réflectifs miniatures qui utilise les ressources de supports en silicium monocristallin. Les systèmes de projection LCoS (25 mm de diagonale) mettent en jeu une forte luminance et un bon contraste. Les systèmes pour terminaux nomades en LCoS sont de petite taille et ils utilisent un affichage séquentiel des composantes RVB sur un même écran.
LDAP
Protocole d’accès à l’annuaire allégé (Lightweight Directory Access Protocole) - La norme X.500 relative à l’annuaire de messagerie en X.400 ayant été jugée trop complexe, une version industrielle plus ergonomique a été conçue sou le nom de LDAP. Dans la pratique, il est plus facile d’utiliser une base de données annuaire pour faire une traduction d’adresse ou un reroutage à la volée.
Lecteur de balise active (smart-tag reader)
Outil conçu pour la lecture d’informations codées de traçabilité. Ce lecteur de moins de 100 grammes se porte comme une montre bracelet. Il dispose d’un petit écran à cristaux liquides (18 sur 24 mm, par exemple) et d’un système de lecture des informations codées des balises actives qui sont portées sur les produits alimentaires ou pharmaceutiques.
Liaison descendante (down-link)
Liaison filaire ou radioélectrique entre la station du réseau la plus proche de l’utilisateur et le récepteur de ce dernier.
Liaison montante (up-link)
Liaison filaire ou radioélectrique entre une station émettrice d’un utilisateur et la première station du réseau recevant les signaux.
LIN (Local Interconnect Network)
Bus à bas débit utilisé dans le domaine automobile pour les liaisons impliquées dans le confort et le contrôle.
Liseuse - Liseuse Électronique (e-book)
Une liseuse électronique (ou liseuse) est un ensemble électronique portable et autonome, qui permet la restitution, sur un écran plat, d’un texte, d’un ouvrage ou de pages de journal. Il permet la lecture et quelques fonctions annexes, grâce à des touches de fonction associées. Le contenu des liseuses électroniques est téléchargeable auprès de bornes spécialisées, sous réserve d’abonnement préalable. Plusieurs présentations de liseuses sont actuellement en cours de développement, dont certains modèles sont présentés par des exploitants de réseau mobile.
LMDS (Local Multipoint Distribution System)
Ce système radioélectrique à 27 ou 28 GHz permet des connexions interactives à 54 Mbit/s jusqu’à 2 km (voir DT N° 07).
Logiciel libre
Logiciel utilisant une licence libre. Cette dernière donne à chacun le droit d’utiliser, d’étudier, de modifier, de dupliquer, de donner et de vendre ledit logiciel sans contrepartie financière.
Longueur d’onde
Rapport entre la vitesse de propagation et la fréquence de l’onde. Elle s’exprime par une longueur (souvent en mètres).
LSDI (Large Screen Digital Imagery) - Imagerie pour écran large
L’imagerie LSDI recouvre les systèmes d’imagerie numérique sur grand écran en systèmes IMAX ou OMNIMAX. Elle est également liée à la présentation de télévision à haute définition ou de cinéma sur grand écran dans des salles de réunion. La résolution de ce type d’images est équivalente à quatre fois celle de la TVHD et correspond à des transports de formats de 3840 x 2160 et de 7680 x 4320 pixels. La distribution des films pour des projections dans des salles de spectacles nécessite de canaux de transport économique en fibre optique ou par satellite. Près de dix mille salles ont été équipées en LSDI en Amérique du Nord. La technologie LSDI est définie à l’UIT-R et le transport de ces images est précisé par les recommandations de l’UIT-T.
LTE (Long Term Evolution)
Interface radioélectrique la plus récente de réalisation de l’UMTS définie par la norme rédigée par le 3GPP dans sa huitième mise à jour dans le cadre de troisième génération (3G) de la famille des mobiles UMTS. La technologie LTE utilise sur le parcours à 300 Mbit/s entre la station de base et le mobile une modulation OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple Access) et la technologie MIMO. Le duplexage des canaux, dont la largeur est comprise entre 1,4 à 20 MHz, est effectué en fréquence (FDD) ou en mode temporel (TDD), ce qui permet de desservir près de 200 abonnés à 5 MHz dans une seule cellule au lieu de 40 en HSPA, et de réduire la durée de latence des signaux de bout en bout à moins de 15 ms. Les débits usagers sont de l’ordre des 10 Mbit/s. Le coût par bit devrait être de quatre à dix fois inférieur à celui des technologies antérieures. La capacité des réseaux devrait être multipliée par un coefficient compris entre 2,5 à 4. La consommation en énergie des terminaux devrait être plus faible. Les interfaces seront ouvertes à tous les développements antérieurs, grâce à l’accès "Evolved Packet Core" (EPC) et permettront des services et applications basées sur l’IMS.
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